Stucs et stèles, figures et cornes

Le décor sculpté, en partie victime d’un iconoclasme musulman assez tardif (après le milieu du VIIIè siècle), ne régnait qu’aux deux emplacements essentiels du temple : la façade, et la plate-forme (môtab) à bétyles surmontée de son kiosque à baldaquin. Ailleurs, le décor était stuqué et peint. Une petite partie du matériel des IIè – IVè siècles consiste en menus objets votifs. C’est du tout-venant, productions régionales aux formes un peu approximatives, ou importations pas nécessairement éblouissantes : Dharih n’est pas Pétra, qui n’est pas Alexandrie ! La brève époque chrétienne et la phase islamique précoce offrent surtout du matériel de la vie quotidienne, d’où émergent quelques objets de nature plus spirituelle, comme une peu commune amulette prophylactique « pour la salut de Georges, d’Elie et de Job ».

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Dharih 2004 : Québec-Marrakech-Nanterre-Irbid-Manâma. Les participants à cette campagne  étaient originaires de Jordanie, Palestine, Bahrein, Algérie, Maroc, France, Suisse et Belgique. Ils appartenaient à des institutions ou entreprises basées à Irbid, Jerash, Amman Tafileh (Jordanie), Damas (Syrie), Nicosie (Chypre), Bâle (Suisse), Québec (Canada),  Nanterre, Paris, Toulouse, Lyon.

Préc.